Mis à jour le 05/04/2024
La radicalisation intègre tout type d’actions violentes qui viendrait en appui et/ou en soutien à une idéologie, qu’elle soit religieuse ou non. Comment identifier les signes d’une montée extrémiste ? Qui contacter pour vous informer ?
Certains spécialistes des sectes assimilent le processus de radicalisation à celui des dérives sectaires. Certains signes peuvent en effet alerter, par exemple une rupture avec l’environnement habituel (école, travail, loisirs…), la tenue de discours et théories du complot (par exemple, la fin du monde, la vision paranoïaque de la société…), un changement ou une modification notable d’apparence et d’habitudes, un « abandon » au nom d’une idéologie (vêtements, alimentation, rejet total des loisirs culturels et sportifs…).
Attention toutefois : ces « signes » ne sont pas forcément en lien avec un fait de radicalisation, surtout chez un jeune « en construction ».
C’est davantage la multiplication des signes qui doit alerter et l’adhésion ou le soutien à des actes violents.
Dans tous les cas et surtout avec les jeunes, l’essentiel est de continuer à communiquer pour conserver le lien.
Que ce soit au sein de l’École ou à l’extérieur, des dispositifs ont été mis en place pour informer et accompagner les jeunes, les familles, les enseignants et les éducateurs.
À titre indicatif : Stop-djihadisme.gouv.fr Plateforme d’information et numéro vert 0 800 005 696.
Pour d’autres formes d’extrémisme, contactez une Association de défense des Familles et de l’Individu victimes de sectes (ADFI).
Certaines associations, même si elles ne sont pas spécialisées dans la radicalisation, peuvent néanmoins vous accompagner et accompagner un jeune qui semblerait « embrigadé ou enrôlé» par un groupe idéologique. Coordonnées sur Cartosantejeunes.org. À titre indicatif :
Les discours radicaux et théories du complot sont également diffusées sur le net, il est donc important d’avoir les bons réflexes sur les réseaux et médias sociaux… Contactez les associations qui peuvent vous accompagner dans une lecture critique et objective des médias.
Famille, amis, école, travail… Composez le 119 pour l’enfance en danger. Vous pouvez aussi contacter le commissariat de police ou la gendarmerie, qui vous mettra en relation avec la cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP). Coordonnées des CRIP sur le site du CVM – Contre les violences sur mineurs. Sur les Pays de la Loire, vous pouvez notamment contacter : la CRIP du département de la Loire-Atlantique, du Maine et Loire, de la Mayenne, de la Sarthe ou de la Vendée.
Photo libre
Actualisé 15 décembre 2023
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