Mis à jour le 03/11/2025
Harcèlement à l’école ou au travail ? Tu es témoin ou tu te sens victime de harcèlement : comment réagir et qui contacter ?
Avant la loi du 4 août 2014, le code pénal sanctionnait les faits de harcèlement moral uniquement dans le cadre du travail ou au sein du couple. Avec le nouvel article 222-33-2-2 du code pénal, tout fait de harcèlement est punissable d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende, la peine peut atteindre jusqu’à 45 000 € d’amende et trois ans d’emprisonnement.
Il existe un numéro de téléphone national gratuit : le 3018, accessible pour les élèves, les parents, les professionnels, disponible 7j/7, de 9h00 à 23h00. Tu pourras bénéficier d’une écoute, de conseils et de l’aide.
À l’école, l’Education nationale a mis en place des dispositifs d’accompagnement et d’aide pour les jeunes et leur entourage (éducateurs, professeurs, parents) pour lutter contre le harcèlement à l’école. Dans tous les cas, comme pour le vol ou le racket, si tu es témoin ou victime, les actes de malveillance liés à du harcèlement se dénoncent : parles-en à un adulte référent au sein de l’établissement. Le chef d’établissement prévenu doit pouvoir en référer aux directions des services départementaux de l’Education nationale pour d’éventuelles mesures.
Le harcèlement vécu au sein de l’école peut d’abord donner lieu à un conseil de discipline. Puis, si cela ne suffit pas, à une procédure devant la justice. En effet, si la réponse apportée par l’établissement scolaire ne suffit pas et que la situation continue et s’aggrave, tu peux porter plainte auprès du commissariat pour harcèlement en milieu scolaire.
Au sein de l’académie de Nantes, une ligne téléphonique spécifique pour la Lutte contre le harcèlement entre élèves a été mise en place : 02 40 37 33 33, du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h.
Voici un outil pour t’aider à repérer et combattre les situations de harcèlement, le Harcèlomètre :
En milieu scolaire ou universitaire, si tu es victime ou témoin d’actes de violences, de harcèlement moral ou sexuel, ou de discriminations (qu’ils aient lieu ou non sur des temps de cours), tu dois porter plainte ou faire un signalement. Et dans tous les cas, n’hésite pas à informer immédiatement l’autorité administrative de ton établissement.
Des cellules de veille (écoute/accompagnement) ont été mises en place sur les campus. À titre indicatif : Université de Nantes, Université d’Angers et Université Le Mans – Laval.
Au travail, n’hésite pas à en parler à des collègues de confiance, un représentant du personnel (délégué syndical, délégué du personnel). Les services de l’Inspection du Travail (DREETS) peuvent également t’informer sur les démarches à mettre en place.
Actualisé le 03/11/25
