L'IVG en France devient un Droit fondamental inscrit dans la Constitution

Publié le 05/03/2024

Le 4 mars 2024, les Député·es de l’Assemblée nationale et les Sénateurs·trices, réuni·es en Congrès, ont voté favorablement pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution française. Concrètement, cela signifie quoi ?

Gràce à l’inscription de l’IVG dans la Constitution française, adoptée définitivement par le Congrès le 4 mars 2024, l‘interruption volontaire de grossesse (IVG) s’inscrit comme un Droit fondamental, en garantissant à toute personne ayant entamé une grossesse de pouvoir y recourir. Plus concrètement, il s’agit d’interdire pour l’avenir toute remise en cause par la loi en protégeant le droit à l’avortement.

Symboliquement, la loi qui va permettre cette inscription de l’IVG dans la Constitution va être promulguée (c’est à dire publiée ou proclamée) le 8 mars à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Vous avez des questions sur l’IVG ? Consultez les sites officiels qui vous informent sur vos droits, en particulier :

Pour rappel, ces quelques dates…

Jusqu’en 1975 en France, recourir à un avortement était passible d’emprisonnement, à la fois (et surtout !) pour les femmes qui se faisaient avorter clandestinement et pour les médecins qui pratiquaient clandestinement l’intervention. Aucune loi n’encadrait, ni ne protégeait les femmes. Les risques sanitaires liés aux avortements clandestins étaient énormes et provoquaient (et provoquent encore aujourd’hui dans les pays où l’avortement est interdit ou restreint) le décès de nombreuses femmes des suites d’infections, d’hémorragies, de blessures utérines et des effets toxiques des agents utilisés pour provoquer un avortement non encadré médicalement.

La loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), dite loi Veil, est une loi de légalisation de l’avortement en France. Elle est arrivée après des années de luttes féministes et affiche alors clairement le droit à disposer de son corps librement et sans contraintes.

Depuis 50 ans, d’autres lois sont venues renforcer et protéger la loi Veil, en particulier concernant les délais, les remboursements, l’accès à l’IVG pour les mineures.

Par Anne Biguet-Sibiglia

Ca vous a plu ? partagez-le :

Les événements sur cette thématique

Accéder aux droits Se distraire

Dressing Party : collection printemps !

17 avril 2024

Angers

Accéder aux droits

Atelier des bulles dans ma tête

24 avril 2024 au 27 avril 2024

Saint-Nazaire

Accéder aux droits

Le droit, la justice...et moi ? Une semaine d'animations à Nantes

04 mars 2024 au 08 mars 2024

Nantes

À quoi ai-je droit
en Pays de la Loire ?