Mis à jour le 19/12/2024
Un logiciel est libre, techniquement et juridiquement, si sa licence te garantit de l’utiliser, de le copier, de l’étudier et le modifier, et de le redistribuer. Il peut être gratuit ou payant. Quelques points de repères.
Un logiciel est libre si sa licence garantit les quatre libertés fondamentales.
Ces deux derniers principes ne peuvent s’appliquer que si l’on a accès au code source du logiciel, c’est à dire le langage de programmation informatique.
La licence GPL (Gnu Public Licence) est la plus utilisée au monde, elle est reconnue juridiquement dans la plupart des pays.
Si le logiciel libre correspond à un mouvement social et politique qui propose, avant tout, une alternative aux logiciels dits « propriétaires », l’open source quant à lui, se base davantage sur le développement et l’innovation liée à la réutilisation du code source. Il est plus souvent implanté dans le secteur de la finance et des grands groupes internationaux, en fournissant des prestations de services.
Les utilisateurs de logiciels libres, en mutualisant leurs contributions d’amélioration, forment des communautés.
Ne pas dépendre d’un éditeur, pouvoir faire évoluer un logiciel et innover selon les besoins, par exemple sur les extensions, faire partie d’une communauté d’utilisateurs d’entraide et de partage sont quelques principes qui encouragent des particuliers, des associations ou des entreprises, à faire le choix de l’open source.
Ces logiciels ne doivent pas être confondus avec les logiciels libres : les deux catégories ne permettant ni leur modification, ni leur redistribution.
Le shareware consiste à proposer une version limitée destinée à tester un logiciel : la liberté d’utiliser est donc limitée soit dans la durée, soit dans le nombre de fonctionnalités. C’est le cas, par exemple, pour certains logiciels de créations graphiques. Il faut payer pour obtenir la version complète. Le freeware est gratuit, son utilisation illimitée dans le temps, mais il reste soumis à une licence.
La liberté de copier est le plus souvent accordée sans restriction pour les freewares comme pour les sharewares puisqu’elle contribue à faire connaître les logiciels en question. En revanche, vous n’avez ni la liberté d’étudier, ni celle de modifier le logiciel et de redistribuer les versions modifiées.
Actualisé le 17/12/2024
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