Un arrêté vient de renforcer la convention qui lie une famille française avec un(e) jeune au pair étranger. Modalités matérielles d’accueil et d’hébergement, tâches quotidiennes… : les droits et devoirs de la famille comme du jeune y sont précisés. À ne pas confondre avec le salarié au pair.
Seront précisées les conditions matérielles de votre accueil, à savoir :
• le logement : le type de logement (appartement, maison), le nombre de pièces, la surface de votre chambre individuelle, mais également les pièces à partager ou individuelles, dont la salle de bain ;
• l’organisation de vos activités et de vos tâches : les travaux ménagers liés à la vie quotidienne des enfants de plus de 3 ans, le nombre d’heures de travail par semaine, le nombre de jours de repos par semaine, le montant de l’argent de poche qui vous sera versé chaque mois et jour de versement (la loi précise un minimum de 320 €), enseignement du français… ;
• la durée de la convention, ainsi que les modalités de rupture anticipée ;
• les engagements et les obligations des signataires : en particulier, ne posséder aucun lien de parenté avec la famille qui vous accueille, parler en français, être nourri et logé par la famille, pouvoir assister à des cours, …
Cette convention vous sera indispensable si vous souhaitez obtenir une carte de séjour temporaire avec la mention « jeune au pair ».
Le statut de jeune au pair étranger n’est
pas à confondre avec celui de
salarié au pair relevant de la convention collective du particulier employeur et qui concerne une personne embauchée par un particulier employeur pour effectuer des tâches à caractère familial ou ménager (garde d’enfants, petits travaux ménagers, etc.) en contrepartie d’une rémunération en nature (logement, nourriture).
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