Budget serré et/ou envie de récupérer des denrées alimentaires pour éviter le gâchis ? Des réseaux et des applis vous mettent en relation avec des commerçants (boulangeries, sandwicheries, fast food, etc.) qui mettent à disposition leurs produits périssables avant la fin de la journée. Quelques pistes.

Pas de gâchis alimentaire !

Des initiatives voient le jour un peu partout pour favoriser la récup'(ération) alimentaire, éviter le gâchis et favoriser le partage.

A titre indicatif : Too good to go, Zéro-gâchis.

Les frigos solidaires fleurissent aussi. Le principe : lutter contre le gaspillage alimentaire et créer du lien social. Egalement, les DiscoSoup : plateforme collaborative internationale anti-gaspi.

Le réseau Re-Bon et l’association DLC-Détournement Libre de Consommables favorisent la collecte et la redistribution des produits invendus des marchés et magasins, dans un esprit collaboratif.

(Re)créer du lien social autour des repas

En plus d’agir sur l’alimentation et le bien-être alimentaire, les épiceries solidaires (re)créent du lien social sur les quartiers.

D’autres réseaux agissent également pour « briser » la solitude que la précarité peut engendrer. Par exemple :

• La Cloche – Le Carillon : réseau locaux de commerçants et de particuliers solidaires des personnes sans domicile et/ou sans ressources. Le principe : une consommation (café, viennoiserie, plat, etc) est mis « en attente » et offerte à ue personne qui ne peut pas se la payer.  Sur les Pays de la Loire : Nantes, Rezé, Saint Nazaire et Angers.
• Les « cafés et restaurants solidaires et associatifs » (agrément « entreprise solidaire ») : vous pouvez retrouver leurs coordonnées sur le site de la Cress, Chambre régionale de l’Économie Sociale et Solidaire ou en contactant le service social de la mairie.
• Les « cuisines collectives » : concept né au Québec dans les années 1980. Des personnes mettent en commun du temps, de l’argent, des espaces et des compétences pour élaborer ensemble des repas. Objectif : développer un esprit de solidarité, de partage et d’entraide en aidant à une meilleure alimentation à moindre frais. Une « cuisine collective » a vu le jour à Nantes, Au son des casseroles (projet en veille pour le moment).

Photo Brandless sur Unsplash 

Actualisé 28 mars 2024