Mis à jour le 09/12/2024
Tu as consommé de l’alcool ou un stupéfiant ? Tes réflexes au volant sont diminués ! En plus des effets immédiats ou à plus long terme sur ta santé et la mise en danger de toi-même et d’autrui, que risques-tu en terme d’infraction ?
La consommation d’alcool et/ou de drogues augmente ton temps de réaction : il diminue tes réflexes, ton attention et ta vigilance, mais aussi la résistance à la fatigue. Autres conséquences : ta vision, l’estimation des distances et la coordination de tes mouvements sont perturbées. De plus, leurs effets désinhibants amènent à sous-évaluer le danger et ainsi à prendre des risques : « oubli » de boucler sa ceinture ou de porter un casque, vitesse excessive, etc.
Chaque unité d’alcool prise (un verre de vin, une chope de bière…) équivaut à 0,10 gr d’alcool pur et augmente le taux d’alcoolémie de 0.25 g en moyenne.
La consommation d’alcool avant de prendre le volant est très réglementée : elle est la première cause de mortalité sur la route et responsable d’un accident sur trois !
L’éthylotest permet de dépister un état d’alcoolémie. S’il est positif et en fonction de l’état d’ivresse, des examens plus pointus peuvent être faits, dont une prise de sang.
La loi prévoit plusieurs cas de dépistage de stupéfiants (cannabis, cocaïne et crack, opiacés et amphétaminiques qui comprennent notamment les amphétamines, la méthamphétamine et l’ecstasy-MDMA) : obligatoire, facultatif ou préventif, selon les circonstances (accident mortel, dégâts matériels, infraction au code de la route, etc.). Un dépistage salivaire ou à un dépistage urinaire des stupéfiants est alors effectué.
Il est interdit de conduire un véhicule avec une concentration d’alcool (ou alcoolémie) supérieure ou égale à 0,5 g d’alcool par litre de sang (ou 0,25 mg par litre d’air expiré). Cela équivaut à 2 verres d’alcool, selon l’état de santé, le degré de fatigue ou de stress, mais aussi le tabagisme ou simplement les caractéristiques physiques de la personne.
Permis probatoire, apprentissage anticipé, encadré ou supervisé de la conduite : le taux d’alcool ne doit pas dépasser 0,2 g/l dans le sang ou 0,10 mg par litre d’air expiré.
La loi française interdit la conduite après avoir fait usage de stupéfiants.
Ta vie et celle des autres ! Et des sanctions pénales qui varient selon le taux d’alcool repéré dans le sang, le fait que tu sois en permis probatoire ou en apprentissage : contraventions pouvant aller jusqu’à 4500€, immobilisation du véhicule, suspension du permis, voire emprisonnement.
Vélo, trottinette et alcool ? Pas de retrait de points, mais une amende est possible.
La conduite en ayant fait usage de stupéfiants est un délit passible de 2 ans de prison et 4 500 € d’amende (article L235-1 et suivants du code de la route). Il s’accompagne d’une perte automatique de 6 points du permis de conduire.
Ce délit peut être assorti de peines complémentaires (suspension ou annulation du permis de conduire, obligation d’effectuer un travail d’intérêt général…).
Une consommation de stupéfiants, associée à un taux d’alcool interdit, est passible de 3 ans d’emprisonnement, de 9 000 € d’amende, d’un retrait de 6 points, d’une suspension ou annulation de 3 ans au plus du permis de conduire, l’obligation d’accomplir à ses frais un stage de sensibilisation à la sécurité routière et d’une immobilisation ou confiscation du véhicule.
Actualisé le 09/12/2024
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