Publié le 30/01/2018
La réforme du baccalauréat vient de faire l’objet d’un rapport qui préconise des pistes d’évolution, parmi lesquelles la fin des séries L, ES et S, ainsi qu’une plus grande place au contrôle continu. Objectif : mieux vous préparer à l’orientation dans l’enseignement supérieur. Quelques explications.
A noter que cette réforme du bac concerne le baccalauréat général et le baccalauréat technologique, la question de la voie professionnelle faisant l’objet d’une autre mission ministérielle.
Ce qui ne changerait pas : le baccalauréat continuerait à valider la fin des études secondaires et le premier grade de l’enseignement supérieur. De même, les lycéens passeraient toujours en classe de première l’épreuve de français.
En revanche, les principales évolutions porteraient sur :
La fin des séries L, ES et S
Les lycéens choisiraient non plus une série, mais des « majeures » et des « mineures », qui s’ajouteraient à un tronc commun (français, anglais, langue vivante, éducation physique, mathématiques, histoire-géographie, …).
A titre indicatif, parmi les bouquets de « majeures » : « sciences et technologies », « sciences et ingénieries », « lettres-humanités-société ».
Vous pourriez ainsi choisir une association de deux « majeures » parmi une dizaine de combinaisons possibles au niveau national. Localement, les lycées pourraient également proposer d’autres combinaisons de « majeures ».
Les « mineures » pourraient comprendre, par exemple, « culture humaniste », « science politique »… Certaines pourraient être proposées localement.
A noter toutefois, le maintien des deux voies générale et technologiques, mais avec davantage de passerelles.
Quatre épreuves au lieu de 10 à 15 actuellement
Vous continueriez à passer le bac de français dès la première. En revanche, vous auriez 4 nouveaux rendez-vous en terminale :
Ces quatre épreuves et l’épreuve de français (en fin de première) compteraient pour 60% des points requis pour l’obtention du bac.
Le bac rénové en 2021 implique que, si vous entrez en seconde en 2018-2019, vous seriez concerné(e)s par cette nouvelle organisation.
Par Anne Biguet-Sibiglia
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